On se laisse attirer par la faiblesse,
parce que c'est doux et tiède,
et on s'y abandonne,
et on finit par sombrer dans la veulerie.
Tu t'es laissée violée par la vie,
parce que c'est un bien qui fait mal,
ou un mal qui fait du bien,
on sait plus trop.
On écoute le tic tac mécanique de notre coeur,
blessé, disloqué, affolé, étourdis.
Tu crois savoir, tu es fort mais faible,
persuadé que se faire du mal c'est se faire du bien,
on croit savoir, on croit être grand.
On est si las qu'on croit que plus rien ne nous tiens,
mais notre cœur nous trahis et nous retiens.
hier t'es partie voir un autre lit,
regarde tout ce qu'on a semé c'est fini
On regarde par la fenêtre crade, le carré casser ou la porte enclenché,
pense voir et crois dominer, mais tu n'es que le jouet,
jouet de la vie, jouet du monde.
Il n'y a plus âme qui vive en toi,
tu es vide et les sentiments se sont mélangés,
qu'est-ce que l'amour quand tu crois aimer la haine.
On se croit la victime, on se pense souillé,
disputé, aimanté à un amer vérité.
Tu sens l'odeur ?
celle où t'as pas le niveau,
celle de l'enfance,
qui s'est dissipé alors que la mort s'installe,
te bouche le nez.
On traîne à poil,
peau contre peau,
cigarette froide, coquelicot et paille froide.
tu sens l'odeur ?
celle des choses qu'on cache,
de tout ce que l'on gâche.
On fait semblant, on rit on pleure,
c'est ça la vie.