Florie Sade
PSEUDO/PRÉNOM : LÉANNA. CRÉDITS : SILAS. AVATAR : XANNIE CATIN ÂGE : SWEET 6TEEN. DATE D'INSCRIPTION : 22/10/2014 MESSAGES : 22
| Sujet: LA PLUS BELLE FILLE DU QUARTIER Mer 22 Oct - 15:15 | |
| florie sade
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Décris-nous ta relation avec tes parents : papa rentre à la maison. pas de baiser tendre, pas de bonjour ni d'au revoir, juste un souffle bienveillant dans mon dos, juste sa présence qui brasse l'oxygène, c'est tout, parfois sa main dans mes cheveux aussi. ola et moi on est à table, à côté de maman, et son trop beau sourire. maman nous aime, nous aimons maman, plus que tout, et ce sourire, ce sourire il est beau, sincère, sans virgule ni point final, comme une poésie longue comme une éternité, qui ne s'essouffle jamais, qu'on ne peut pas arrêter. je plonge mon regard dans le sien. mais c'est un silence à table. comme si on était tous trop écorchés, comme si on avait oublié au fil des secondes comment s'aimer avec des phrases et des points virgules. mais c'est pas grave, parce que je sais que papa m'aime, que maman m'aime, que tout le monde s'aime, ok. je sais, je sais, je sais, pasje sais. et puis papa repart dans son bureau, chacun débarrasse son assiette, et fait comme il le sent. voilà // Comment ça se passe au lycée ? : le lycée, j'aime pas ça, alors je dessine mon trop beau voisin du devant. il a l'air de bien m'aimer, et moi, je l'aime parce que ses yeux ressemblent à des comètes, qui n'font qu'un tour dans ma tête, tambourine sauvagement mon ventre avant de prendre mon coeur pour l'emmener sur une autre planète. (loin) sinon, je dessine des gens amoureux, des fleurs, des oiseaux, ou mes sentiments, ou tout ça en même temps. moi, y'a que les copines qui m'intéressent, (et le garçon du devant aussi) les étoiles, la lune, le soleil, les coeurs que j'grave sur ma table avec mon compas. (parce qu'il sert à rien, et ça m'fait du mal de le laisser au fond de ma trousse comme ça) les mathématiques, la biologie, c'est pas vraiment pour moi, et puis on finit par se débrouiller avec une antisèche qu'on place discrètement sous son cul, et puis basta. moi, je m'en fous, je m'en fous des profs qui me collent parce que je ris trop fort avec mona, (c'est vrai qu'on rit un peu comme de la volaille) au lycée, y'a les fêtards, les branleurs, les pétasses, les fayots, les incompris, les jesuisintelligentmaistellementswagok, les pédés, les versatiles, les rebelles, et puis y'a moi, qui rentre un peu dans toutes les cases, moi, la fille pas entière qui se coupe en pleins de petits morceaux pour se faire une place dans l'arène. florie (sad)e, florie cry, l'enfant-roi trop heureuse un peu conne, qui rit très fort.
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ça fait longtemps que ces petits bouts de lumière superficielle sont collés sur mon plafond, c'est papa qui me les avait achetées je m'en souviens. des étoiles, la nuit, des scintillements qui me rendent ivre de poésie, et puis ivre tout court aussi. parfois, j'aime l'idée de m'allonger sur mon lit, éteindre toutes sources de lumière, fermer les rideaux jusqu'à ce qu'ils se brisent en mille morceaux, et puis tituber, encore (et toujours), comme si je m'étais trop battue, comme si le confort d'un matelas était en fait de la poussière de bonheur, un peu, beaucoup, comme si je vivais juste pour ça, pour ce moment d'ivresse intense, vous savez. avec les yeux qui partent en couille par je n'sais quel moyen, on voit flou, comme dans un rêve (ou comme quand on pleure), et puis on s'tient immobile, bien sage, des trucs malsains qui vous prennent par la gorge et qui glisse à l'intérieur les pensées les plus noires, les plus sales. et on se saoûle aux étoiles et aux comètes un peu aussi. et je pensais un peu à l'amour, en me rendant ivre du monde. (ivre de tes yeux) comme si c'était le seul moyen de me noyer de tes mots, de tes lèvres de mes larmes qui coulent encore et toujours. je veux un garçon qui aime les arctic monkeys, ou lana, ou le rock au moins, ou des chansons qui vous prennent par les sentiments, et qui vous lâche dès le dernier soupir poussé. une chanson qui vous laisse sur le cul, avec pleins d'poussières de fée dans les yeux, qui redonne un peu l'espoir, j'sais pas. un truc prenant, peut-être même cru et sale, (comme la vérité) de la poésie mise en mélodie sur lequel ce mec pourrait me prendre, là, me plaquer contre le mur, me serrer fort au point de me martyriser la gorge comme un fou furieux, et puis il lâcherait jamais mes mains, il me boufferait les lèvres, et tout l'air qui me resterait dans la gorge, comme si ma bouche était une bouteille à oxygène. (comme si j'étais sa raison de vivre, de rester) pendant, une, ou deux, ou un milliard de minutes, (ou toute une vie, s'il-te-plaît) un garçon de deux, treize, vingt, cent mille ans, je sais pas, qui me dirait des mots jolis. pas des trucs genre je t'aime, j'veux qu'il me rende fragile, à mourir, avec des choses précieuses, des sentiments qu'ils me balanceraient à la gueule avec tout l'amour qu'il me porterait. ça serait fort, pas forcément pendant longtemps, pendant mille ou un an. juste une nuit ça me va, une nuit endiablée avec que des sentiments, que des trucs un peu plus beau que nous, tu vois, et puis je rêve, un peu, qu'on s'lâche jamais la main, qu'on court jusqu'à sentir mourir nos poumons, à cause de notre coeur qui bat trop vite, parce qu'il s'prendra toutes nos émotions en pleine face, mais qui suit la course, à tout prix, comme si c'était une question de vie ou de mort (c'en est une, je suppose), et puis on la sentira, cette putain d'endorphine, qui nous monte à la tête, la liberté au creux de cette gorge, et on aurait toute la force du monde pour pousser un dernier éclat de rire ensemble pfiou on reprend notre respiration et on mourra sans qu'on s'rende compte de rien, comme des imbéciles trop heureux et puis après tous ces songes, c'est dans des moments comme ça que j'me rends plus ivre que jamais, et mes yeux, mes putains d'yeux, ils voient plus flou que la normale, comme si comme si tout ça là, c'était des songes que des son ges comme si tout ça, c'était aussi lointain que les étoiles là. je tends le bras, fort, à en crever, je caresse de loin les lumières trop éphémères qui se meurent de ma tristesse, et je pleure, parce que c'est tellement loin. et le cauchemar coule encore sur mes joues rouges comme les coquelicots morts. (se plonger dans l'obscurité d'une couette bien chaude, mettre ses écouteurs, foutre la musique à fond, et apprendre à rêver en pleurant ou pleurer en apprenant à rêver sur du fauve) j'veux qu'on s'aime à en crever sur du lana del rey (moi et mes rêves de merde putain, j'leur en foutrai une un jour)
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léanna / submvrine / 4teen / leo me manquait un peu, et puis vous aussi quoi
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xannie cater - florie sade
Dernière édition par florie sade le Mer 22 Oct - 21:14, édité 2 fois |
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