Titus Vaughn
PSEUDO/PRÉNOM : MILUS CRÉDITS : SURFIN'BIRD AVATAR : TOBY LEONARD ÂGE : DIX-SEPT ANS DATE D'INSCRIPTION : 13/08/2014 MESSAGES : 242
| Sujet: COGNE Mar 21 Oct - 19:39 | |
| titus, vaughn
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Décris-nous ta relation avec tes parents : Fils parfait. Imparfait. Aveuglés par leurs désirs. Aveuglés par leurs envies. Il est là, telle une ombre. En silence. Il avance. Il grandit. Il est là, telle une ombre. Trop parfait, imparfait. Il écoute et obéit. Il écoute et fait. Sans penser, sans réfléchir. Jusqu’à ce que…Tout se brise, tout se casse. Trop dur. Trop fort. Le cœur qui bat, la vie qui pulse. Non. Il ne peut plus. Faire semblant. Jusqu’à ce que…la mort arrive, tentée, loupée.
Père et mère en colères. Père et mère qui ne l'écoutent toujours pas. Père et mère. Il n’en a plus besoin, pas besoin. Comme le psy. Il n’y va pas. Comme le psy. Il fugue.
Parce qu’il n’a pas sa place là. Dans cette maison trop parfaite. Immaculée jusqu’à puer. Immaculée jusqu’à s’écrouler.
Il n’est pas ça. Il n’est pas eux. Trop bizarre. Étranger dans sa propre famille. Le cancre, le vaurien.
On essaie. De lui faire oublier. Ce qu’il est.
Mais il continue d’avancer. Il continue d’essayer.
Comment ça se passe au lycée ? : Ça va. Ça vient. Parfois il y est. D’autres fois il erre ici et là. La rue est son amie.
Silencieux. Solitaire. Il a le visage un peu brisé. Le corps un peu tordu.
On sait. Qu’il frappe, cogne. On sait. Alors, le silencieux, le cancre. On le laisse tranquille, là, au fond de la cour. Là, au fond de la classe. Et s’il sèche. On s’en fiche. Et s’il sèche. On hausse les épaules. C’est devenu une habitude.
Silencieux. Solitaire. Il a le visage un peu brisé. Le corps un peu tordu.
Et pourtant, lorsqu’il y est. Lorsqu’il s’assoit là, tout au fond. Pour écouter. Pour apprendre. Il le fait. Bien. Très bien. Avec cet esprit trop aiguisé, trop intelligent pour son propre bien.
Mais personne sait. Personne ne s’intéresse.
Parce qu’il est juste le mauvais garçon. Juste celui qui cogne.
COGNE.
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musique.Elle glisse. Le long de sa lèvre. De son menton. Elle glisse, piquante, métallique. Goutte de sang qui s'écoule. Goutte de sang qui glisse. Là, sur sa peau blanche. Sans retenue, sans pudeur, elle explore, colore. Jusqu'à tomber. Du haut du menton. Tomber pour tâcher. Tomber pour bruler. La goutte tombe et colore la terre. La goutte tombe et disparait. Rejoint par d'autres. Ploc ploc qu'elles font. Ploc ploc. Pour dire que quelque chose ne va pas. Pour dire que quelque chose cloche. Goutte de sang. Liberté. Goutte de sang. Douleur. Mais, de cette douleur dont on a besoin. Trop dure, trop froide. La vie. Alors, il avait besoin de ça. Besoin. Les gouttes tombent. Et lui, frappe. Encore et encore. Frappe jusqu'à se briser les doigts. Frappe jusqu'à se briser le cœur, le corps. Parce qu'il n'a pas le choix. Parce qu'il n'y a que comme ça qu'il a trouvé. Comment vivre, survivre. Comment rester hors de l'eau. Pour ne pas, ne plus, s'enfoncer. Pour respirer. Même si ça blesse, même si ça fait mal. Il lui faut ça. Les poings qui cognent. Les poings qui brisent. Parce que ça fait du bien. Parce que ça libère. Ça libère jusqu'à ne plus penser, jusqu'à ne plus crier. Le sang pleure à la place des larmes. Noir. Mort. Douleur. Cri. Il pleure, il hurle. Hurle sans que personne ne l'entende, ne l'écoute. Le corps brisé, le cœur éteint. Là, allongé sur le sol de la salle de bain. Là, allongé, tombé sur le carrelage. Il n'avait pas su comment. Il n'avait pas trouvé comment. Le sang goutte. Doucement, lentement. Le sang goutte. Brisant l'immaculé sol. Brisant l'immaculé fils parfait. Il a les yeux qui piquent. Le cœur qui crie. Il a les yeux qui piquent mais, il ne pleurera pas. Parce qu'il ne sait pas comment. Il ne sait plus comment. Le sang goutte, s'écoule. Là, dans cette salle de bain. Là, au côté d'une boite trop vide. Deux fois plus. Pour être sûr. Deux. Pour ne plus revenir. Ne plus survivre. Deux. Pour partir. Mourir. Noir. Mort. Souffle court. Souffle rauque. Il cogne. Souffle court. Souffle rauque. Il esquive et cogne. Cogner pour vivre. Cogner pour survivre. Peu importe où. Peu importe comment. Il tape, tape. Pour pouvoir respirer. Pour pouvoir continuer. Poing contre corps. Peau contre peau. Jusqu'à ne plus. Pouvoir. Jusqu'à ne plus. Sentir. Sentir la vie, sentir la mort. Jusqu'à ne plus. Souffrir.
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elsa / milus / 23 ans / c'est ça restera magnifique par ici
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toby leonard - titus vaugnh
Dernière édition par Titus Vaughn le Mer 22 Oct - 16:55, édité 9 fois |
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Sal Paulson
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| Sujet: Re: COGNE Mar 21 Oct - 19:43 | |
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Titus Vaughn
PSEUDO/PRÉNOM : MILUS CRÉDITS : SURFIN'BIRD AVATAR : TOBY LEONARD ÂGE : DIX-SEPT ANS DATE D'INSCRIPTION : 13/08/2014 MESSAGES : 242
| Sujet: Re: COGNE Mar 21 Oct - 19:59 | |
| Merci beaucoup Parce que tu crois que ton ptit mec à toi il est pas trop beau ?! Et oui, Sleeping at last...c'est juste parfait, trop beau |
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Titus Vaughn
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