les mots ne sortent pas, ne coopèrent plus, y'a plus que des cris, rien que des sentiments (refoulés) qui se muent en rugissements. juste des bouts de mots écorchés, comme son âme, à demi-prononcés, syllabes mangées par le temps. parce que tu sais, elle en a jamais assez - pour se pomponner. y'a pas d'sourires non plus. juste une aura au parfum (reine des) glaces. rien qu'un karma d'insolente qui s'échappe d'un cœur empli de passions violentes, brûlantes. kaïna méprise et crise. kaïna pleure pendant des heures de vraies larmes sous son masque(ara). sous son maquillage trop prononcé de prostipute pas sage. kaïna est atteinte du poison des hypersensibles, des incompréhensibles qui n'décident de briser l'armure qu'une fois à l'abris des regards, en lieu sûr. her  heart is ill, drogué, empoisonné à coups d'hamours toxiques.
et puis y'a lui, le tigre blanc, dont les lèvres s'étirent légèrement quand la princesse déchue passe devant. parce que kaïna est superficielle, parce qu'elle s'croit la plus belle, qu'elle abuse avec le rouge à lèvres channel. parce qu'elle s'déhanche sur du quinze centimètres, manque de se tordre la cheville et d'finir en béquille. ce serait moche ça tiens, ça niquerait son style. ça le fait rire lui, égaye sa journée de voir cette petite conne, future cagole sexagénaire, botoxée et sûrement siliconée, toiser de ses yeux charbon le monde entier.  

a / lo / ha /