Seul.
Toujours seul. Tu as vu le jour seul, tu as grandis seul puis quelqu'un s'est approché de toi. Trop prêt, trop longtemps. Colère, douleur, désespoir. Reprendre le dessus le temps d'une journée avant d'exploser. Mettre fin à tout ça, exprimer sa colère. Ne jamais regretter ce geste, tu te l'ai promis à toi même. Regretter ton geste serait comme dire que ce moment de ta vie te manquait. On te regardait d'un mauvais oeil. Ta mère ta détesté d'avoir fait ça. Elle, elle l'aimait alors que toi... Toi tu n'étais que l'image de ton père qu'elle voulait oublier. Et pourtant tu l'aime ta mère, tu l'aime à en crever et ça te remplis de haine encore et encore chaque jour. Tu avais détruit ce à quoi elle tenait le plus. Une larme qui coule, la mer salé vous envahis tout deux, puis tu es parti, un sourire sur ces lèvres, une larme sur ta joue.
Quatre murs, barreaux, cantine chaque jour, rase les murs. Personne ne te prenait pour un héros pour ton geste, personne n'avait peur de toi pour ton geste. Après tous certain avait fait pire, certain ne savait pas ce que tu avais fait. C'était la règle dans c'est quatre murs ne pas dire pourquoi on était là. Tu avançais seul, toujours et encore. Personne pour te soutenir, personne pour t'aider, personne pour t'aimer. Te remplir encore de haine. C'était bien la seule chose qui te maintenait en vie. Puis la lumière du jour t'as de nouveau éblouit les yeux.
Puis tu as posé les yeux sur elle. Elle était belle, éblouissante, le sourire aux lèvres. Toi, tu es allé la voir, personne ne résiste à toi. Personne ne te dis non. Sauf elle. Elle, elle te repoussait, ça t'énervé puis tu y a pris gout, vous vous rapprochiez sans le savoir. Puis plus le temps passé plus tu pouvais la toucher. Des caresses, un effleurement sur sa peau, un frisson, un baiser. Elle savait tout de toi, tu ne savais rien d'elle. Elle gardait toujours le mystère, se faisant passer pour une personne totalement normal. Elle était magnifique lorsque ton regard venait lui décrocher un sourire. Puis elle est parti. Parti du jour au lendemain sans explication enfin si une. Un mot sur des lèvres, sur les lèvres de cet homme vêtu de blanc. Cancer. Dans ta tête raisonner les derniers mots qu'elle t'avait dit. Tu ne savais pas pourquoi elle te les avait dit puis plus le temps passait plus tu comprenais.

«La haine est une saloperie ! La vie est trop courte pour passer son temps à avoir la haine ! Ça n’en vaut pas la peine.»

Léa / I'm a fucking lama / 17 / Votons pour l'éradication des mouches