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 les couleurs fades. (babe)

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MessageSujet: les couleurs fades. (babe)   les couleurs fades. (babe) EmptyJeu 4 Sep - 17:30


j'repense au passé.

Il a essayé de bloquer l'envoi du message, mais il est partit. Sûrement même qu'au moment ou il regrette, Babe est déjà en train de le lire. Alors il hésite à partir.
Finalement il reste.
Parce qu'il le dira pas mais il l'attend, un peu, quand même. Juste un peu. Il pleurera pas si elle vient pas, mais il est espère malgré tout. Parce qu'il sait qu'elle saura ou le rejoindre. C'est un peu hypocrite, carrément mesquin. Il va lui faire mal, il le sait. Il le fera pas exprès mais il va l'atteindre. Camille, il agit un peu comme le soleil sur Babe, mais pas du bon côté. C'est comme rester trop longtemps sous ses rayons lorsqu'il est au zénith, ça finit par brûler, puis on est rouge (d'avoir trop souffert) et on a mal, mal, mal jusqu'à ce que le coup de soleil au cœur se dissipe.
Est-ce que ça disparaît un coup de soleil au cœur ?
On a l'coeur qui pèle après tu crois ? On en perd un bout ?

Il veut pas arracher des bout de cœur à Babe, il veut pas lui faire des coup coeur-soleil. Pas les mauvais qui font mal en tout cas. Mais c'est plus fort que lui. Elle est tellement conne aussi, c'est de sa faute, enfin c'est ce qu'il se dit.
Pourquoi elle fait ça ?
Pourquoi elle se détruit ?
Pourquoi elle me détruit ?
Pourquoi elle nous a détruit ?
Il veut pas porter le poids de son fardeau Camille, il veut pas supporter sa déchéance, il veut pas la voir se tuer, s'amincir, devenir sac d'os, mourir en étant déjà décomposée. Mais il veut pas la perdre non plus et ce paradoxe l'énerve.
Viens pas Babe.
Puis il repense à l'enfance, la petite enfance. L'époque bénie ou il se posait pas de questions, ou babe était juste une gamine comme les autres de laquelle il s'était amourachée, du genre à aller cueillir les paquerettes de la voisine et à lui offrir en bouquet, même s'il y avait les racines. Du genre à mettre des coups de pieds aux garçons qui voulait faire des châteaux de sables avec elle, parce qu'elle était son amoureuse à lui, pas aux autres. A personne. Rien que celle de Camille. Plus tard il se marierait, c'était ce qu'il s'était dit, elle sera madame spens et puis eux, ils seraient des parents cool. Pas comme ses parents à lui. Eux, ils seraient là pour leurs gosses, des beaux gamins puisqu'ils étaient d'eux.
C'était Babe et Camille.
Viens Babe.

Et elle est là, sans trop l'être. C'est une moitié d'elle. La peau et les os. Le reste n'est plus.
Ou il est passé le reste Babe ? Tu l'as caché ou ? Sort tes organes de sous ton lit, parce que si tu m'dis qu'il tienne dans ton corps, j'te croirais même pas. Foutaises, y a juste un micro estomac que tu maltraites là-dedans, pas plus. Impossible. Y a même plus de place pour moi, parce que je suis sur que ton cœur à rétrécie. T'as préféré l'anorexie, ton cœur à suivie le mouvement.
Et moi je me sens tout petit dans ton coeurexique.
« T'as maigris. Encore. C'est pas jolie. T'es pas jolie. » Il croit bien s'être dit, avant de lui faire affront sans qu'elle n'ouvre la bouche, qu'il serait aimable, à l'image du gamin d'autrefois amoureux de son petit bébé. Mais il peut pas, il peut pas et il pourra plus. Elle est squelette de leur relation, autant que squelette d'elle-même. Il la structure, mais plus rien dessus sinon le trop plein de rancune qu'il lui porte.
Babe est partie, il parle à son ombre.
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MessageSujet: Re: les couleurs fades. (babe)   les couleurs fades. (babe) EmptyVen 5 Sep - 1:28

Et tu tournes ta cuillère dans ta soupe. Ta mamie te regardait. Elle te grondait. Et c'est d'un simple coup d'œil qu'elle pu lire ce supplice dans ton regard. Tu aimes pas qu'on te force.
Bzzzz... Bzzzz... un message. Tu lis. Ton coeur loupa un battement. Tu soupires. Tu poses ton téléphone et tes os se lèvent. Ta mamie crit. Tu t'en vas.
Je pars ?
Non. Il va me briser.
Je pars pas ?
Non. Il m'a manqué.
Taits-toi, petit être, tu prendras sur toi, les os qui te restent se briseront, le seul organe encore vivant mourra. Cette petite fleur dans un jardin aussi sombre fanera. Tout cela, pour le revoir. Camille. Tu étais dingue de lui, Camille. Mais après, il n'est plus devenu l'enfant gentil. Il avait tout mis sur ton dos, sur le dos d'une irresponsable qui n'assumera rien, jamais rien, mis à part qu'elle peut voir les étoiles sourire. T'es une gamine, toi. Tu l'étais et tu le resteras.
Mais camille, lui, veut pas comprendre. Camille veut jamais rien comprendre. Toi, tu aurais rêvé d'une famille. Avec camille. T'aimais pas quand il était avec les filles. Tu les menaces, parfois. Tu ne le voulais que pour toi. Mais après, tu as grandit. Tu as maigris. Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Et camille n'est plus ton mari. Ni ton ami. Camille, c'est un méchant. Camille t'insulteras maintenant. Tu ne sais pas pourquoi. Mais il ne veut plus t'écouter, toi.
La nourriture est méchante, aussi. La nourriture est pas une bonne amie. Pas à toi. Parce que la nourriture te fait vomir, parfois. La nourriture ne veut rien faire avec toi, elle. Même pas jouer à la marelle. Alors elle s'enfuit et tu la laisse. Parce toi, t'aime pas forcer. T'es pas comme mamie toi.
Tu le vois, camille. Il est beau, ce con. Tu voulais lui sourire mais il te prit rapidement les os pour te les briser. Son regard fut le marteau pour ton coeur. Des miettes. Des débris. C'est pas grave. Ce n'est que Camille. Tu l'aime bien, ce crevard. Tu recolleras les morceaux de ton petit coeur, petite chose. Un sourire hypocrite et une phrase ironique. Tu fais pitié, petite fille. Je sais. Merci. Camille. son prénom ne résonne plus avec amour. Son prénom résonne comme un autre prénom. Tu le regardes. Il était beau camille. Vous auriez pu être une belle famille. Parce que camille lui, allait pas t'abandonner. Mais ce qu'il avait fait, cinq ans après. Parce que t'as maigris. Les autres parce qu'elles ont grossi. Ton père parce qu'elle a jouit. C'est triste. Mais tu vis avec. mauvaise journée ? Besoin d'un souffre-douleur ? Je suis là, vide ton coeur. Tu lui souris, tu caches tes yeux embrumées de larmes. Tu te pinces les lèvres pour te retenir. Tu rougis de tristesse et tu baisses la tête. Un soupir suivi alors ta main si douce et fragile passa dans tes cheveux, on aurait peur qu'elle se brise.
Vous êtes égoïstes, vous, les hommes. Surtout toi Camille. Camille est égoïste. Les hommes aussi. Et tu pense à ton papa. Il ne voulait pas travailler pour vous, ni pour toi. Il vous a abandonné parce qu'il n'aimait pas le gagne-main de maman. Camille lui, il avait peur de rien, toi si, tu vais peur de vieillir et devenir moche. Tu avais peur qu'il t'abandonnes, toi. Mais, finalement, quand tu avais eu le corps rêvé des grosses, le fantasme de quelques hommes. Camille, lui, t'a jeté. Et il te manquait. Et toi, petite chose, tu le trouvais toujours beau. Trop beau pour toi. Plus aujourd'hui, il est trop con pour être beau, trop méchant pour être beau, trop insultant pour être beau. Tu ne connais pas plus ton Camille, tu n'as pas envie de connaître ce Camille.
Maudis nouveau, t'es méchant, tu m'aimes pas et tu m'as pris mon Camille. Je le cherche depuis toujours mon camille. Je veux qu'il me revienne, Camille. Je voudrais juste un ami comme mon Camille. Pas de mari. Ni de petit ami. Je voudrais juste Camille.
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