Je m’ennuie.
Tu t’ennuies.
Le mec là-bas, il s’ennuie.
Nous nous ennuyons.
Ça passe à toutes les personnes, ça sied à tout le monde, et puis ça marche tout le temps, à tous les temps, au passé (j’y étais, donc je le sais), et au futur, nous nous ennuierons, j’en suis sûr, je voudrais bien me tromper mais ce serait trop facile ça. Moi, pour passer le temps, je filais sur ma planche de bois, entre les gens, entre les lampadaires, mais ça suffisait pas, Debbie non plus ça suffisait pas, et la pauvre, c'était pas sa faute.
Je m'ennuie.
Et là tu t'arrêtes et tu te dis : qu'est-ce qui m'est arrivé dans la vie ? Rien. De grave. Rien que des choses de la normalité. Décès, bras cassés, cœur brisé, conneries, chutes, ratages, manques. Rien de plus, rien à part ça, traumatismes mineurs digérés avec le temps. Alors tu te dis :
pourquoi est-ce que je suis comme ça ?
pourquoi je suis comme ça ?
quand est-ce que ça s'arrête ?
Alors papa et maman ont dit, bon d'accord on ira chez tes grands-parents ce soir. C'est gentil, non ? C'est pas la première fois. Tous pleins d'inconnus que je fais semblant de connaître - eh ... salut ... comment ça va ... - ont investi mon salon pour en faire leur lieu de beuverie pour toute la nuit. Et je sais qu'il y en a qui vont aller se tripoter pas loin de mon lit, tant pis, je reste au chaud dans les bras de ma Debbie et demain je changerai les draps.
Allez
Un coup de vodka
Pour aller mieux après-demain

nique tes feiyue conte le bitume pavé de mollards. nique tes tympans au son des basses de raise those hands. nique ton crâne à chaque gorgée de vodka. nique tout c'que tu peux. tout c'que tu veux. tout c'que tu as. tout c'que tu vois.
on s'en bas les couilles, t'façon.
enfin toi, ouais.
alors tu passes devant jim, et t'entres.
genre normal.

J'ai le pas qui traîne, les chaussures qui éraflent le sol. Après moi, on entend que des "pff, pff , pff" (je suis nul en onomatopée, désolé), ça me fait marrer. J'ai les yeux qui se ferment tout seul et la bouche qui tape des bâillements toutes les cinq secondes, c'est parce que je viens de me réveiller (et parce que j'ai fumé un gros pétard juste après aussi).
"soirée chez coma", "bouge ton gros fion", "putain qu'est-ce tu fous mec ?" Mon portable dégueule d'sms envoyés par Jim et Saul. Je dois être en retard ok mais qu'est-ce que ça change ? Arrivé là-bas tout le monde sera sûrement trop saoul ou défoncé ou les deux pour se rendre compte de l'heure qu'il est, pour se rendre compte que ma chemise est froissée et que j'ai mis deux chaussettes différentes dans mes beaux souliers.
Allure déglinguée, maman serait fière.
J'arrive chez Coma, je m'allume une clope histoire de me fondre dans le masse. Passée la porte, c'est plus qu'un ballet de fumée suffocante, de lumières violentes et de corps qui bougent et s'entremêlent aux rythmes des basses crachées par un soundsystem caché quelque part sous les bouteilles. J'aperçois Jim et Saul au loin et m'approche sans oublier de chiper un verre au passage.
- Yo les trouducs. Puis sans le vouloir, j'ai le regard qui se perd sur les gars, sur les filles,
surtout les filles.

Cette musique, c'est pour rendre débile. Mais tu l'écoutes quand même, elle te rentre dans la tête… Léonor. ONOR, qu'est-ce-que tu fous!? Ta mère aimerait pas te voir comme ça. Ton père non plus. Et ton frangin, s'il était là… putain. Il te dirait de pas poser ta tête comme ça sur les genoux de ce gars, de fixer les couleurs au plafond qui coulent sur toi. Y'a un arc-en-ciel dans tes yeux, là. Et tu ris, comme une conne. Parce qu'ils rient aussi. Parce que rire c'est tellement facile, c'est tellement plus facile. Puis y'a cet autre qui débarque, une clop au bec comme une saleté de voyeur. Il fixe la masse, parce qu'il la surpasse! Du haut de ses chaussettes dépareillées, et de ses pupilles non dilatées. Il est tellement beau, comme tous ces gens qui tournent autour de toi, et qu'tu comprends pas. Ils scintillent à tes yeux. Mais ça c'est parce que la vitesse de la lumière est plus grande que celle du son, qu'ils paraissent tous brillants. Avant d'avoir l'air con.
Lui aussi il finira bien par dérailler.
On déraille tous ici. Sinon, pourquoi on viendrait?

(J'ai perdu Debbie.)
- Regarde-la, là-bas. Elle est belle, avoue ... C'est dommage de pas l'aimer mais écouter même tout mon cœur j'y arrive pas ... Déjà, elle est tellement jeune, la moitié des choses qui m'traversent la tête, elle y comprendrait rien, si j'lui en parlais ... Mais ça fait bien, tu vois ... Elle fait bien, Debbie ... Elle est jolie ... Chui content d'l'avoir dans la main quand j'arrive au lycée le matin ... Oh j'ai honte ... (Quelques larmes alcoolisées.) C'est pas bien d'dire ça, et puis si il savait, Silas, il s'rait pas content, ohlala ... J'fais tout c'qu'y faut, mais ça ... bloque ...
Je pourrais pas dire si je parle à une fille ou un garçon, mais il/elle hoche gentiment la tête.

et t'es là, ton verre à la main, ne sachant pas réellement quoi faire. tu regardes les gens autour de toi, comme passionné par leurs corps qui bougent, par les cheveux des filles qui volent, par les mains des garçons qui se baladent. la musique te rend sourd, la fumée t'étouffe, mais t'es bien. tu bois, t'observes. tu fais ton oliver de base. et au loin, tu l'aperçois. il est là, silas. il parle aux gens, silas, et tu sais déjà ce qu'il leur demande. coma, coma, coma. combien de fois tu l'as entendu ce prénom. tu l'aimes bien coma. bien sûr que tu l'aimes bien. mais parfois, juste parfois, tu te dis que si silas n'était pas amoureux de lui, t'aurais peut-être une chance. et puis tu te dis que t'es égoïste, que c'est beau l'amour, que c'est beau qu'il aime quelqu'un et t'essayes tant bien que mal de l'aider. il est bien coma, plus que bien. il sera parfait pour silas.

il t'a vu, le beau. il te fait signe et tu ne te sens plus. parce qu'il t'a remarqué, parce qu'il a vu que t'étais là et qu'il t'évite pas. c'est silas, bien sûr qu'il ne t'invitera pas, mais t'as toujours cette peur qu'un jour, il comprenne se que tu ressens pour lui, qu'il prenne peur, qu'il te dise que t'es qu'un fou, que c'est mal, et puis qu'il parte. qu'il ne veuille plus de toi. mais il est là, à bousculer les gens, à sortir des mots d'excuses et il arrive enfin à toi.
t'es le plus heureux, là.
sa main passe dans tes cheveux, t'empêches ta petite caboche de chercher le contact avec elle. parce que c'est mal oliver, t'as pas le droit. silas et coma, c'est tout.
salut, que tu lui réponds. qu'est-ce que tu pourrais lui dire d'autre ? "salut, moi c'est oliver et plus le temps passe, plus je t'aime" ? ça passerait mal, hein. finalement, tu le regardes et tu souris. comment ne pas sourire à silas. tu ne peux pas, c'est impossible.
oh, y'a une trentaine de minutes j'crois. difficilement, tu lèves tes yeux de son visage pour regarder autour de toi. trop de gens, trop de bruit, trop d'alcool, trop de tout. le plus doucement possible, tu prends la cigarette des doigts de silas et tire dessus. c'est pas comme si tu fumais souvent, mais là, t'en as besoin.
et toi, ça fait longtemps que t'es là ? je t'ai pas vu. bon aussi, à faire mon con reclus au fond de la pièce, c'est un peu normal. que faire d'autre, en même temps. tu ne connais pas grand monde ici, et les rares têtes connues que t'as croisé étaient occupées. t'aimes pas déranger les gens, alors tu restes seul comme un abruti avec ton verre. bravo oliver.

y a mes adidas qui écrasent le plancher de chez Coma. plancher inconnu, plancher souillé, sur lequel des verres ont déjà dû se casser. moi j'en prend pas de verre. j'ai pas soif, et j'aime pas l'alcool. alors qu'est-ce que je fous ici. franchement, je me le demande. les fêtes c'est pas mon genre de trucs. parce que d'abord, faut dire qu'en fait je suis une sacrée coincée du trou de fesses, et puis ensuite je connais personne. je prie pour que ça ne soit pas trop long, pour que mon cerveau se décide à s'actionner et à me dire de foutre le camp. j'ai aucune raison de rester. j'aime pas les cigarettes qu'ils fument tous. j'aime rien, putain, je suis une rabat-joie, une boude-tout, une fouteuse d'ambiance bien nulle. voilà. alors pourquoi moi, la brune aux yeux bleus, j'ai décidé de me rendre ici. je crois que j'avais rien à faire, et que j'avais envie de sortir, ce soir. que la lune m'avait dit "viens, viens me contempler". ensuite je sais pas pourquoi, mais la lune s'en battait les couilles de moi. alors fallait que je trouve un truc à faire. et ça m'a ramené ici. finalement je décide de prendre un verre, mais pas d'alcool, juste du jus. comme ça j'ai l'air occupé.

Tête tourne et mots s'envolent. Ils disent n'importe quoi et je peux plus les retenir. Ils cognent dans les tympans de la fille (c'est une fille). Elle s'en fout mais elle écoute quand même, elle répond, même, ça veut dire qu'on est dans une conversation, mais je me souviens plus du début. Rembobine.
- Alors débloque non ?
J'essuie tout ce qui traîne sur mon visage, larmes de crocodiles, morve de sale gosse, alcool sucré tombé du ciel.
- Hein ?
Et puis ils sont où Silas et Debbie ?
- T'as déjà aimé ?
Moi non plus.

coma, c'est un garçon plus vieux que moi.
coma, c'nom, il me fait frissonner. j'y étais, moi, dans l'coma, y'a un an de
ça. est-ce que lui, il y est en permanence ? j'oserais pas lui demander, j'oserais pas. mais j'ose entrer dans la maison-fête sans que personne en particulier m'y attende. on m'a bombardé d'sms. une sorte d'hiroshima de téléphone. des ''t'es où, 'die ?'' ou bien des ''soirée chez coma, y'aura de beaux gars''. jamais de ''allez, 'die, viens, j'ai besoin d'toi, là. j'ai besoin d'toi, là, même si y'a tous ces gens. j'te veux toi.'' c'est juste des rêveries d'ado, c'est trop rose et trop beau. puis j'peux pas, de toute façon, rêver en couleurs. j'peux juste le faire en monochrome.
alors j'vois toutes ces lumières scintiller d'un gris foncé, d'un gris plus pâle, d'un presque-blanc, et puis j'vois des visages aux sourires trop grands. j'vois des verres en mont everest un peu partout dans la maison.
je m'allume une clope,
j'me dessine un sourire.

la musique me dope, mais je suis comme morte. le son déchire régulièrement mes tympans, comme pour me rappeler que je dois continuer de sourire. pourtant j'ai toutes ces larmes au bord des yeux. la mélancolie au bord du cœur. comme une nausée un peu obscène et sombre qui tourbillonne. pourtant c'est joli un sourire.  c'est juste pas fait pour nous n'est-ce pas ? on n'est pas comme ça nous. les faux sourires fissurés sont les plus beaux, mais tout le monde est trop con pour le voir. ou alors on est tous trop loin à l'heure qu'il est. moi je voyage de comète en planète, juste dans ma tête.  pour oublier que tout le reste autour est dégueulasse. mais c'est parce que c'est comme ça qu'on avale des litres et des kilos de conneries pour voir tout en plus beau. kaléidoscope et sensations démultipliées. d'ailleurs ce soir tout se déforme. y a des millions de couleurs, ou même des milliards.
j'suis partie trop loin dans mes pensées, en mode fusée. faut pas chercher. y a plus rien à comprendre. déjà. croire ce qu'on voit est déjà suffisamment difficile.
soirée chez Coma ils disaient. moi je sais pas trop, j'avais déjà bu un peu. j'suis venue ici en mode pilote automatique. on a l'air un peu extatique des jours qui riment à rien. ou des soirs plutôt. mais il est trop tôt pour être tard. la nuit est encore d'encre pourtant, comme si elle avait tout compris elle et qu'elle cherchait juste à prolonger la folie. trois secondes. le temps d'un whisky qui file. d'un verre de tequila qui chute. des éclats de rire comme des paillettes qui fusent, plus libérées et plus vivantes que certains humains.
au loin y a Jack. seule dans la nuit. elle me fait penser au whisky. faut dire qu'elle a un peu le même effet. est-ce que ça veut dire qu'elle est enivrante ? peut-être. surement. mais elle est belle au loin, prise dans le halo des mille lumières. tout le monde tournoie autour d'elle est pourtant elle semble constante. Jack c'est la stabilité. et moi je dois l'éviter parce que je suis mal pour elle hein ? mais ça coûte quoi de juste passer devant elle ? l'effleurer le temps d'un sourire. comme une porcelaine fragile. contempler discrètement ses beaux yeux. la regarder briller. ne pas vouloir altérer sa pureté. Jack c'est une jolie étoile, trop belle et trop loin. je m'approche timidement du coup. ça me ressemble pas mais tant pis. c'est juste pour elle. je tangue aussi, combien de verres j'ai bu déjà ? et puis autre chose peut-être. j'ai peur qu'elle veuille pas me parler. après tout elle vaut tellement mieux que ça. qu'est-ce qu'un ange comme toi fait au milieu des canailles ?
ô Jack, arrête de briller aussi fort que le soleil. tu m'éblouis.
tu bois quoi bella ? me dis pas que  c'est encore un d'ces jus incipides.

tu ris doucement aux paroles de silas, parce que oui, debbie s'est encore habillée comme une traînée. pauvre enfant. tu tires sur la clope, la repasses au garçon qui t'a volé ton coeur et te décides finalement à parler.
ouais, j'ai croisé debbie tout à l'heure. vois le bon côté des choses, au moins elle s'est pas ramenée à poil.
elle te fait de la peine, un peu, la debbie. au fond, c'est certainement une bonne gamine, elle se rend juste pas compte qu'elle a encore tout le temps du monde pour grandir. qu'elle a le droit de rester gamine.
qu'être adulte, c'est pas si bien.
et puis debbie et coma. comme si c'était crédible. ça fait souffrir silas et t'abhorres tout ce qui le fait souffrir. tu le hais, l'abomines. c'est pas juste, que tu t'dis. il est bien silas. il est parfait même. pourquoi coma voit pas ça ? pourquoi est-ce qu'il persiste à vouloir être avec quelqu'un qu'il n'aime pas ? ça crève les yeux qu'il en est pas amoureux. tu sais ce que c'est d'aimer, et c'est pas ça. c'est pas du tout ça. aimer ça te brûle, ça t'arraches les tripes, ça te rend fou. ça te fait voir de jolies choses, ça te fait te sentir libre, ça t'emporte. et tu le vois pas tout ça, chez coma.
mais chez toi oui. parce que là, maintenant, le bras de silas est autour de tes épaules et tu le sens, tout ça. t'es idiot de l'aimer, t'es qu'un fou olly, tu devrais pas, mais au moins toi, tu l'aimes correctement. tu l'aimes vraiment.
tu l'aimes, et tu les vois les jolies choses.  
ouais. trop de gens, trop de bruit. bonne idée.
tu finis rapidement ton verre, prends la main de silas et l'entraîne à travers la foule, écrasant quelques pieds, bousculant quelques gens. et ceux qui râlent, tu les emmerdes.

maman elle a dit "t'as pas le droit de sortir ce soir." tu sais pas pourquoi. elle a pas voulu te le dire. de toute façon, tu sais qu'elle a pas vraiment d'excuses. jim lui, il a le droit de sortir. pourquoi ? parce que c'est un grand garçon ? c'est qu'un chiffre bordel. jim, il a trois ans dans sa tête. il vaut pas mieux qu'toi alors, t'écoutes pas ta mère. tu t'enfermes dans ta chambre, tu fous la musique à fond et tu te casses par la fenêtre. tu le suis de loin ton frère et finalement, quand t'as repéré la maison, t'attends. t'attends comme une conne que les gens rentrent et sortent et enfin, tu fais ton entrée. tu sais pas où donner d'la tête. y a du monde partout mais, tu trouves ça cool. tu te frayes un passage parmi la foule. tu pousses légèrement les gars sans se préoccuper de leur réaction et tu chopes une bouteille au passage. c'est quoi ? elle est à qui ? rien à foutre, faut se mettre bien. t'apportes le goulot à tes lèvres et laisses l'alcool se répendre dans ton corps. c'est l'extase totale. ouais, une bonne soirée. tu vas t'éclater.

Les murs suintent, tout est moite, humide. Les dessins changent lentement au plafond. Les couleurs se mêlent, tournoient entre elles. De grandes taches, rouges, bleues, jaunes. C’est magnifique. Un arc-en-ciel a explosé devant mes yeux. Et y'a cette lumière qui tressaute. Une ampoule au plafond qui disjoncte, qui m'fait choper des éclairs. Des vibrations qui me parcourent, qui chatouille jusqu'à la dernière parcelle nue de mon corps. J'ai chaud. J'ai froid. Puis, ça tourne. J’ai l’impression que des morceaux du plafond coulent jusqu’à moi. Ils coulent et je les avale par la bouche. Ils restent bloqués dans ma gorge. Tousse, étouffe. Bondir du canapé et en écraser deux-trois,
prendre l'air.
LEO? J'le cherche du regard. Pourquoi t'es pas là Léo putain!? Ma main s'acharne sur cette foutue poignée de porte. Elle ne veut pas me laisser sortir. OUVRE TOI OU J'TE DEFONCE ! J'en percute un en atterrissant de l'autre côté, jardin. WOW, ça va pas la tête? Il me dévisage. Tous, j'ai l'impression. C'est dingue. J'suis montée trop vite là, faut freiner la cadence.
Dehors, c'est pas mieux qu'en dedans. Y'a toujours trop de gens. Y'en a qui s'enroulent. Y'en a qui en roulent. Et y'en a même qui pissent dans les pots de jardin, ou qui y gerbent.
C'est écœurant.
S'trouver un buisson c'est tout ce qu'il y a de bon. La crinière qui tend au roux, l'avoir devant les yeux pour se cacher de tout ça. Des branches qui griffent le dos. Des feuilles qui s'coincent entre les nœuds de cheveux. L'envie de dégueuler va passer.
En fin d'compte, c'est pas si nul que ça,
'fin… si.